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Real Metal

Princesses Leya : Bienvenue dans le "Multivers"

Le 25 octobre 2025 à Châtellerault (86), Princesses Leya a littéralement chauffé la salle de l’Angelarde en première partie d’Ultra Vomit.


Photos : Damien Vasseur

Texte : Céline Deniau et Damien Vasseur


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Quatre musiciens, un humour décalé et une folie assumée


La princesse Leia, tout le monde (ou presque) la connaît… mais les "Princesses Leya", qui sont-ils ?

Eh bien, ce sont quatre jeunes padawans qui se sont égarés du côté obscur de la "Force"… celui du metal parodique.


  • Dédo (Sébastien De Dominicis) au chant (pas le magasin, hein !)

  • Antoine Schoumsky à la guitare et au chant (toujours pas le magasin)

  • Cléo Bigontina à la basse

  • Xavier Gauduel (alias Fifou) à la batterie



Le groupe voit le jour en 2017 grâce à Antoine Schoumsky, comédien et metteur en scène, qui voulait mélanger humour et musique dans un même spectacle.

Et franchement, qui de mieux que son complice Dédo, des "Insolents", pour embarquer dans cette aventure ?

Les deux acolytes ne sont pas des débutants : Golden Moustache, Jamel Comedy Club…

Rien que ça !



Un show hybride : ni vraiment metal, ni vraiment théâtre… mais un peu tout à la fois


Un concert des Princesses Leya, ce n'est pas juste de la musique metal, ce n'est pas non plus juste de la comédie, pas une simple pièce de théâtre, ni une succession de sketchs, ni même un spectacle de danse...

C’est un mix improbable de tout ça. Un show mutant. Un croisement entre stand-up, gros son et absurdités galactiques.


On a donc inventé un nouveau mot :


"COMÉDIE MÉTALUSICALE"


Autodérision : mode activé


Ça se moque joyeusement des clichés du metal : Antoine débarque sur scène avec sa perruque longue et frisée (ben oui, un métalleux, ça a forcément les cheveux longs, messieurs-dames !). Mais l’équipe ne s’arrête pas là et pratique aussi l’autodérision, envoyant des vannes gratuites sur la calvitie d’Antoine. Le tout dans une ambiance bon enfant, où riffs et rires se mélangent sans se prendre au sérieux.


Un voyage musical et complètement barré


Le show, basé sur l’album "Big Bang Therapy", nous embarque dans un périple à travers des univers parallèles pour empêcher "Philippe", alias "Satan", de détruire le monde.

Oui, Philippe. "Satan" c'est son nom de scène. Ça résume assez bien l’ambiance générale.

C’est délirant, c’est absurde, mais ça parle aussi de thèmes bien réels :

  • La technologie omniprésente ("Push")

  • La solitude ("Baise tout seul")

  • La surconsommation ("Boulimie Cannibale")

  • La surpopulation ("Vasectomie")

  • La drogue ("Kangourou-Garou")

  • Les théories du complot ("Complotriste")



Chaque morceau nous propulse dans un univers différent… et un style musical différent :

rock alternatif ("Baise tout seul"), bossa nova ("Jojoba"), punk ("Complotriste"), ragga ("Sèvres-Babylone"), groove ("Vasectomie")…

Le tout sans jamais perdre la base metal.



Oui, ils sont drôles... Mais ils savent aussi jouer.


On les connaît pour leur humour, mais il faut le dire : musicalement, ça envoie.

Les compositions tiennent la route, l’interprétation est solide, et la prestation live donne un rendu carré, puissant, propre.

L’énergie du groupe a conquis la salle, qui a totalement adhéré à ce délire interdimensionnel aussi absurde qu’attachant.



Conclusion


Princesses Leya nous a offert un show surprenant, vivant, hybride et diablement fun, capable de plaire aussi bien aux fans de metal qu’aux non-initiés.

On a adoré leur mélange de sketchs et de chansons satiriques le tout arrosé de pop culture, mais surtout la finesse du fond : sous l’humour, il y a une vraie réflexion sur les travers de notre société.

C’est un rappel que le metal peut être intelligent sans être chiant, drôle sans être débile, et percutant sans poser pour la galerie.

Sur scène, ils ont tout donné : la sincérité, la folie, la maîtrise.

Résultat : un public conquis, hilare, et complètement embarqué dans ce road trip interdimensionnel que seuls eux sont capables d’imaginer.


Dans un monde metal parfois trop sérieux, Princesses Leya remet les pendules à l’heure :

  1. Être metal, c’est être libre.

  2. Être metal, c’est oser.

  3. Et eux, ils osent tout.


Le dernier concert de leur tournée a eu lieu le 12 décembre 2025 à Paris au "Supersonic Records".

Ils enregistrent actuellement leur troisième album, alors quand une nouvelle tournée commencera, n'hésitez pas et laissez-vous embarquer dans leur univers hors‑norme.




1 commentaire


Didine
Didine
il y a 3 jours

Yeah côté obscure de la force 🤘

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